Dimanche 12 mai, un nouveau CA a été élu lors de l’assemblée générale de notre association, réunie à Boussy-Saint-Antoine. Je fus nommée présidente non sans une certaine émotion.
Quelques mots de présentation pour ceux qui ne me connaissent pas.
Je suis une maman célibataire (enfin, presque) de 49 ans, suis adhérente à Demisenya depuis 2005, alors l’agrément en poche et en procédure d’adoption au Mali hors procédure AFA. Après trois séjours effectués au Mali, mon dossier fut sélectionné à la commission malienne de 2009, suite à quoi je suis allée chercher ma fille Anouk-Niamoye, âgée e 11 mois, au CAPF 1 en septembre 2009.
Après une seconde procédure mouvementée, mon fils Odilon est arrivé du Bénin en décembre 2014, âgé alors de 4 ans.
Mes enfants ont aujourd’hui 8 et 10 ans, nous habitons à Paris dans le 14ème, je suis ingénieur cartographe à l’IGN.
Très attachée à l’association depuis l’origine, ainsi qu’au Mali, je souhaite contribuer à faire vivre Demisenya ainsi qu’à aider comme nous le pouvons les enfants en détresse de la pouponnière de Niamana.
Voici les termes de référence que nous avons fixés lors de l’AG :
- Maintenir l’aide financière mise en place vers la pouponnière Niamana (salaire des nounous, lait, couches, médicaments, ainsi que la prise en charge de la présence d’un pédiatre). Cette aide sera toujours encadrée par le biais d’une convention liant l’association et la DNPEF, et relayée sur place par notre correspondant Mamadou Keïta.
- Reconduire l’aide en nature par l’expédition de vêtements et articles de puériculture. Un nouveau moyen d’expédition a été identifié par le biais de l’association Sindjy (aide au Mali). Il s’agit de sous-traiter l’envoi à un prestataire malien basé en France, qui fournit de gros bidons et prend en charge leur transport depuis le domicile de l’expéditeur jusqu’au destinataire. L’efficacité et le coût restent à tester. Des informations sur ce point seront diffusées via le site internet.
- Non – reconduction du soutien financier à l’association Santé-Sud, afin de redéployer cette ressource dans des actions directes à la pouponnière.
- Se rapprocher de l’association Sindjy dont la Présidente, Hawa Coulibaly, a effectué un séjour à la pouponnière, participé à l’AG et exprimé un vif intérêt quant à la synergie de nos actions. NB : la double nationalité franco-malienne d’Hawa Coulibaly pourrait permettre un contact plus resserré avec les autorités maliennes et personnels de la pouponnière.
- Faire vivre l’association, dans le but de renforcer les liens entre les familles, de créer un lieu d’échanges sur des problématiques vécues telles les troubles de l’apprentissage ou l’adolescence difficile. Pour cela, sorties culturelles ou rencontres amicales, groupes de paroles ou recueil de témoignages seront encouragés.
- Enfin, afin de compenser la diminution des effectifs d’adhérents, utiliser des canaux de communication simples et efficaces (tels les réseaux sociaux) pour sensibiliser à la détresse de l’enfance délaissée au Mali et augmenter le nombre de dons et de parrainages. A cette fin, un flyer « choc » a été réalisé et sera transmis aux adhérents pour une diffusion massive.
- Pour accompagner cette dernière mesure et en vue de conserver un lien de fidélité avec les parrains et donateurs, une communication assidue vers ces derniers sur le fruit de leurs contribution me semble un point sensible et nécessaire.
Le CA ne pouvant agir seul, toutes vos idées, actions et suggestions seront les bienvenues durant cette période.
Vous trouverez le détail de la situation financière de l’association ainsi que des actions envisagées dans le compte-rendu de l’AG diffusé par Marie-Reine, notre trésorière.
Amitiés à tous.
Cécile Huet